Une brève biographie de Jack Halpern


Jack Halpern est directeur du CJK Dictionary Institute(Japon). Le CJKI est un organisme spécialisé dans la compilation de vastes bases de données lexicales de diverses langues telles que le chinois, le japonais, le coréen et l’arabe pour le traitement automatique des langues. Lexicographe de formation, Jack Halpern a consacré seize années à la rédaction de son New Japanese-English Character Dictionary, un dictionnaire qui permet à un lecteur anglophone de retrouver rapidement le sens des idéogrammes utilisés dans la langue japonaise. Chargé de recherches à l’Université Showa Joshi Daigaku, à Tokyo, il a été rédacteur en chef de plusieurs dictionnaires d’idéogrammes destinés aux apprenants du japonais. Tous ces ouvrages font aujourd’hui autorité dans les milieux spécialisés.

Jack Halpern est né en Allemagne. Il a vécu dans six pays différents (dont la France, le Brésil et les Etats-Unis) avant de venir s’installer au Japon, son pays de résidence depuis plus de 40 ans. Polyglotte insatiable, il connaît 18 langues (et parle couramment dix d’entre elles). Depuis de nombreuses années, il se consacre à l’étude des langues et de la lexicographie, avec une spécialisation dans le japonais et le chinois. Fondateur et directeur du Japan Yiddish Club, il enseigne le yiddish, sa langue maternelle, à des étudiants japonais. La langue qu’il préfère est le portugais du Brésil, une des langues qu’il connaît le mieux, et dont il a dit qu’elle est très certainement «la langue maternelle de Dieu».

>Jack Halpern a à son actif la publication d’une vingtaine d’ouvrages et de dizaines d’articles de recherche,> essentiellent sur le système d’écriture du japonais et sur le traitement de l’information en chinois, japonais et coréen. Il a en outre donné plus de 600 conférences sur la langue et la culture japonaises et présenté des dizaines de rapports lors de conférences internationales.

Dans un domaine un peu plus frivole, signalons que Jack Halpern est un fervent adepte du monocycle. Fondateur et ancien président de la Fédération Internationale de Monocycle (International Unicycling Federation), il a contribué pendant plus de trente ans à faire connaître ce sport dans le monde entier. C’est grâce à lui que ce sport s’est développé au Japon, et il est actuellement directeur de la Japan Unicycling Association.> Les dernières en date de ses passions sont la quena (flûte indienne de la Cordillère des Andes) et le perfectionnement de ses connaissances en chinois, en esperanto et en arabe.